Dans les années 70, des scientifiques ont découvert qu’un certain nombre de produits chimiques anthropiques endommageaient la couche d’ozone. Pour remédier à ce problème, la communauté internationale adopte en mars en 1985 la Convention de Vienne. En septembre 1987, les nations du monde entier, préoccupées par l’appauvrissement de la couche d’ozone, ont signé un instrument contraignant : le Protocole de Montréal relatif aux substances appauvrissant la couche d’ozone, un accord faisant époque qui a relevé les principales substances appauvrissant l’ozone et par conséquent, établi un calendrier de réduction et d’élimination éventuelle de leur production et de leur consommation à l’échelle mondiale. La couche d’ozone, située dans la haute stratosphère (entre le 10ème et 50ème km dans l’atmosphère) est essentielle à la survie sur terre.
C’est un bouclier céleste empêchant les rayonnements ultraviolets de type B nuisibles d’atteindre la surface de la terre. Ces UV-B ont des effets néfastes sur la santé humaine et l’environnement. Une dégradation de la couche d’ozone entraînerait l’apparition des maladies (cancer de peau, cataracte…etc.) chez les humains, la réduction de la production vivrière et de la qualité de la culture dans le domaine agricole, la disparition des planctons, larves de poissons, crevettes et crabes pour les organismes aquatiques ce qui aurait un effet sur la chaîne alimentaire et enfin une dégradation de la peinture, caoutchouc, bois et matières plastiques en ce qui concerne les matériaux.